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https://www.youtube.com/watch?v=-iVYu5lyX5M

 

LE REVE DE LEONARD

 

 

 

 

 

Amboise croulait sous l’hiver.

 

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Les arbres du Clos-Lucé dressaient leurs branches dépouillées sur un ciel serein perpétuellement bleu et glacé ; la neige, la glace, tout y était. Dans le Clos les poêles chauffaient mal. Seules les cuisines rendaient une chaleur confortable et Léonard venait souvent s’y réfugier. Mathurine[i] accueillait avec sympathie, empressement et respect cet homme imposant et barbu qui daignait lui rendre visite.Capture-d-ecran-2012-01-30-a-11.26.59.png

 

Dans la chambre à coucher de Léonard on atteignait  avec difficulté dix degrés. Mais le grand peintre, tout intériorisé qu’il était, finalement n’y prêtait guère attention. Son monde l’habitait.

 

A côté de sa chambre Léonard avait dressé son « pensoir », lieu intime et secret où il aimait se réfugier pour méditer et réfléchir à ses projets. Ce recoin était inconnu de tous, même du roi, qui pourtant s’y connaissait en passages secrets. C’était, à l’instar du château de Blois, une sorte de double couloir pris dans l’épaisseur du mur mais pas trop étroit cependant – et invisible des autres pièces. Mais durant cet hiver 1519, si on parvenait à faire un peu monter la température de la chambre de Léonard, dans l’enclos secret, il gelait et Léonard fut contraint de l’abandonner.Capture-d-ecran-2012-01-30-a-11.29.24.png

 

Certes son rythme de travail et de pensée n’en ralentirait pas pour si peu, mais ses méditations profondes devenaient plus rares. L’hiver durait… La neige s’encroûtait et se salissait sous une couche de glace, et  la pensée de Léonard faisait de même, bien que toujours vivante, elle se sclérosait et tournait en rond, car en dehors de son pensoir il lui était difficile méditer. L’ambiance y était si exaltante avec ses parfums étranges et pénétrants, envoûtants, indéfinissables et nocturnes, qu’en dehors de ce lieu il se sentait impuissant au repos de ce lieu il se sentait impuissant au repos de l’esprit et au vide voulu consciemment qui fait entrer l’infini dans la tête.

 

Ses méditations étaient donc plus rares et moins profondes, et il en souffrait ; c’était plutôt des réflexions et des souvenirs, des souvenirs, beaucoup de souvenirs, beaucoup trop, car il savait que le passé ne doit être consulté que pour faire des bilans et des estimations, qu’en dehors de ces cas tous les souvenirs sont stériles, dangereux, il s’en méfiait.

Il se méfiait de cet homme jadis jeune, bouillant, fougueux, impulsif et dilettante qui entreprenait tant de projets qu’il abandonnait ensuite pour en suivre d’autres aussitôt mis en chantier et aussitôt délaissés. Mais cependant il était arrivé à quelques belles réalisations…Capture-d-ecran-2012-01-30-a-11.33.42.png

 

Aujourd’hui encore, toujours quelque grande fresque le tentait, quelque nouveau tableau, quelque nouvelle architecture, quelque  nouveau plan pour améliorer la vie, la contrée ou la société. Seulement son infirmité et son grand âge le cantonnaient surtout aux croquis et aux dessins. Bref pendant cet hiver il fut désœuvré ; son esprit s’en allait en lambeau, comme sa barbe, disait-il, qu’il peignait et soignait ordinairement les matins où il ne faisait pas trop froid. On peut dire qu’il s’endormit auprès des fourneaux de Mathurine, de Battista et du fidèle Melzi toujours veillant sur lui.

 

Il fallut attendre longtemps pour que le pensoir fut à nouveau opérationnel. Cette pièce secrète n’avait pas de fenêtre – qu’elle en eût et elle cessait d’être secrète – et si le froid, certes, mit longtemps à y entrer il mit également longtemps à en sortir comme un compagnon indésirable qu’on déloge difficilement. Il fallait faire courant d’air dans la chambre en laissant la porte secrète lambrissée grande ouverte, pour faire entrer l’air printanier de ces derniers jours d’avril, car c’est en ces jours seulement que revinrent les vraies effluves tièdes et parfumées de la vie et de la palpitation du cœur de la nature.

 

Enfin les vergers s’étaient couverts de fleurs, enfin l’Amasse coulait et les pelouses et les arbres trouvaient  à nouveau leur raison d’être.

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Le roi vint même le voir. Il emprunta une nouvelle fois le souterrain que Léonard avait contribué à faire reconstruire par ses conseils judicieux et sa connaissance mystérieuse et toujours juste de chaque domaine qu’il abordait.

Donc le roi vint le voir par le souterrain et comme d’habitude s’enquit avec courtoisie et chaleur affectueuse des projets de Léonard ainsi que de sa santé. Mais Léonard ce matin-là, reçu le roi avec distraction et peu de reconnaissance. Cette visite l’importunait ; juste au moment où après cinq mois d’abstinence il allait pouvoir remettre en activité son oratoire secret !

 

Le roi, attribuant l’égarement du peintre et sa froideur à quelque inspiration, écourta sa visite et vers midi, un peu froissé dans son royal orgueil, réemprunta le souterrain obscur et secret avec deux valets armés de torches qui le raccompagnèrent au château.

 

Léonard enfin libre, fit savoir qu’il ne déjeunerait pas et qu’il s’enfermait dans sa chambre pour travailler et ne voulait être dérangé sous aucun prétexte. Il ferma derrière lui la porte secrète. Le panneau lambrissé claqua : il était mort au monde et vivant à lui-même.

 

Sur sa table recouverte d’une dentelle blanche il alluma quatre flammes disposées de part et d’autre d’un immense miroir au tain noir, pièce unique venue d’orient, cadeau d’un de ses mécènes, Ludovic Sforza.Capture-d-ecran-2012-01-30-a-11.42.25.png

 

A côté du miroir il avait accroché la Joconde qui avait temporairement quitté sa place près de son lit et dans une coupole fit brûler de la myrrhe et de l’eucalyptus. Les volutes envahirent la petite pièce et se mirent à exhaler leur ambiance orientale et fantomatique ; les flammes crépitaient doucement. La Joconde le regardait et lui se regardait dans le miroir. C’est ainsi, il y a bien longtemps, qu’il vit apparaître dans ce miroir cette Joconde, ce visage de rêve, cette démone bienfaisante qui l’envoûta et qui envoûte toujours, à travers les siècles, ceux qui se perdent dans son regard.Capture-d-ecran-2012-01-30-a-11.43.49.png

Cette Joconde, il le savait lui-même, c’était son âme, rendue visible et palpable, qui lui était apparue lentement  dans le miroir au tain noir qui permet de voir l’au-delà, le passé et le futur, particularité magique que son donateur, bien sûr, ignorait totalement. Et il s’abandonnait à cette contemplation avec délice et exaltation.

 

Dès lors un dialogue s’était engagé entre son double, cette Joconde du miroir, et lui-même. Lui, sur terre, elle, dans l’au-delà le guidait et le conseillait.

 

Ah ! Nul ne savait ce secret – puisqu’il est vrai que tout ce qui est dévoilé est souvent faux et que le vrai, l’intime, n’est jamais su. – Cet homme, dont on vantait les exploits artistiques, les réalisations et dont on admirait les tableaux, s’enfermait en secret pour converser avec son double !Capture d’écran 2012-01-30 à 11.52.06

Il est vrai qu’il avait un certain moment passé pour un peu magicien, mais le bruit ne s’en était pas répandu.

Ainsi ce 2 mai 1519 Léonard s’était-il enfermé pour un nouveau contact avec son « ange », cet autre lui-même. L’ambiance dans la pièce se développait lentement, les flammes grandirent solennellement puis s’immobilisèrent. C’était comme si le temps s’était arrêté. Une grande paix descendit sur lui, sa respiration d’abord ample et profonde était devenue imperceptible ; dans le miroir il voyait sa tête noble de vieillard, puis soudain il lui sembla qu’un nuage envahissait l’image, son reflet se ternit et Joconda lui apparut.

 

Le sourire énigmatique quasi égyptien le fascina à nouveau. Il fixa son âme dans les yeux et sembla s’y plonger, s’y prolonger, s’y étendre et s’y perdre. Les yeux reflétaient un monde qui en effet s’ouvrit… s’ouvrit et Léonard se trouva aspiré comme au milieu des étoiles. Littéralement il quittait son corps pour entrer dans les yeux de son âme qui s’ouvrait sur l’infini du cosmos. La force de cet appel lui sembla absolument proportionnelle à son abstinence hivernale forcée. Depuis tant de jours qu’il n’avait pu méditer, son âme, ivre d’elle-même, de contacts et d’épanchements, semblait ainsi se rattraper et se venger.

 

Il se sentit un autre voguant dans une nef cosmique.

 

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Soudain il y eut un grand bruit de vitre cassée. Il ouvrit les yeux et ne put réprimer un mouvement d’effroi, il se leva et se plaqua au mur du fond. Bêtement il pensa à sa cuisinière et à Battista qui entendant le bruit de vitre pouvaient intervenir en contrevenant aux ordres.

 

En réalité, depuis longtemps, il s’attendait à un contact semblable. Les miroirs ne sont-ils pas les passages de l’âme ? Mais cette fois-ci quelle réussite ! Devant lui se tenait un être petit d’environ un mètre, revêtu d’une tenue gris perle formée d’une pièce unique. On ne voyait pas sa tête qui était prise dans un casque noir brillant et opaque qui cachait tout le visage et empêchait toute expression.Capture-d-ecran-2012-01-30-a-12.10.02.png

Les pieds de l’être semblaient revêtus de chaussures de plomb. Léonard comprit vite que Celui qui était devant lui ne venait pas de la Terre… Il eut même l’intuition immédiate de son nom : Melchisedec !

 

Les bougies crépitaient, les effluves de myrrhe et d’eucalyptus étaient étouffantes. Léonard eut la pensée d’ouvrir la porte secrète et de faire entrer le soleil. Il ressentit immédiatement que l’idée était saugrenue et finalement mortelle pour le visiteur qui ne pouvait subsister précisément que par cette atmosphère mystique rendue diaphane, spiritualisée et allégée par la pensée et les encens.

 

Sans doute s’était-il établi entre l’être et lui un contact direct d’âme à âme car Léonard comprit qu’il le connaissait très bien, cet Etranger[ii],  puisqu’il avait été lui durant quelques instants et que sans doute l’Etranger savait très bien lui-même qui était devant lui pour les mêmes raisons.

 

L’Etranger n’émettait aucun son. Sans doute son mode de communication sensorielle était-il entièrement différent du nôtre. Le contact par le sentiment semblait être le seul moyen de communication entre les deux hommes et finalement point n’était besoin de paroles ; même la musique aurait été superflue. L’être semblait se situer au-delà des mots et des sons. Léonard ne put estimer le temps qui s’écoula durant ce contact ; mais l’Etranger porta à son cou sa main de sept doigts gantée de plomb, et en retira un symbole que Léonard était sûr de n’avoir pas vu auparavant ; c’était une pièce métallique que Léonard prit et contempla gravement avec perplexité[iii].

 

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Il fut interrompu par neuf coups précipités ; mais force lui fut bien de réaliser que ces coups ne venaient pas de la porte comme il le craignit durant un éclair, mais bien du miroir. Il leva alors les yeux et vit Melchisedec dans une tenue étrange et finalement assez terrienne : sa combinaison grise avait fait place à une robe ample entièrement blanche qui allait jusqu’à terre, une sorte d’aube mais en plus immaculée et en plus solennelle ; sur cette robe resplendissait une croix pattée rouge vif, sur les épaules une étole blanche tombait presque jusu’à terre. Alors l’Etranger commença à retirer son casque.

 

Il le fit tourner d’abord lentement puis l’ôta. Son visage était fort laid, il n’avait pas de cheveux mais son regarde brillait de puissance et d’amour, sur son front Léonard vit s’esquisser, derrière une mince couche de chair, la présence d’un troisième œil, l’œil de l’âme ! Sur lequel, lui, Léonard, avait  tant travaillé et dont il avait tant cherché la présence dans ses dissections puantes de cadavres. Certes ce troisième œil il l’avait trouvé plus ou moins atrophié dans certains crânes mais jamais il ne l’avait vu si bien développé.

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La tête de l’être paraissait vieille et fripée, ses oreilles étaient minuscules, il semblait ne pas avoir de bouche, seulement un pli esquissant un sourire.

 

Le regarde était la seule communication entre les deux hommes, mais c’est surtout semblait-il ce troisième œil qui établissait la communication. Cet être étrange aux trois yeux dans une tenue blanche semblait représenter quelque fonction cosmique ; ce bijou mystérieux, ce troisième œil qui semblait scintiller et rougeoyer, ce regard affectueux et humain, cette aura lumineuse bleue argentée entourant l’être ! : Léonard, transporté, hors de lui, se jeta dans les bras de l’être fabuleux, il se sentit enlacé et pleura… pleura.

 

Les chagrins, les rancœurs, les frustrations, les échecs, les remords, les regrets, les infirmités s’envolèrent en un éclair comme la poussière d’une vesse-de-loup sous les pieds du promeneur en automne. Un simple contact extraterrestre et s’envolent nos petites misères qui nous paralysent, tout en n’existant pas ! Puis se rendant compte de l’énormité de son geste il se laissa glisser jusqu’à terre et subjugué maintenant par la force aurique de l’Inconnu[iv] s’agenouilla à quelques distances de la robe blanche. Il croisa ses bras sur la poitrine, mains sur les épaules, dans la position des anciens égyptiens et baissant la tête, les yeux clos, il dit : « Parle Seigneur, car ton Serviteur écoute ». Il resta quelques instants en silence… Une onde de paix descendit en son âme, un tourbillon de lumière l’envahit, il vit les Trois Mondes, participa au passé, vit et créa le futur, vit la splendeur du cosmos et les abysses de l’horreur. En un éclair il fut la création… Il n’avait jamais cessé de l’être.

 

Quand il leva le regard la pièce était vide, sur le dossier du fauteuil l’aube blanche attestait  la venue d’une présence, sur la table deux objets métalliques : le rectangle mystérieusement gravé et une croix pattée rouge vernissée. 

 

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Les larmes inondaient le visage de Léonard et roulaient sur sa grosse barbe blanche. Au mur le miroir était intact… La Joconde perpétuait dans son cadre son énigmatique et éternel sourire et faisait celle qui n’avait rien vu ! Il ouvrir la porte pour aérer et respirer, fit deux pas dans sa chambre où rien n’avait bougé, la fenêtre ouverte irradiait un soleil printanier.

 

La lumière et le parfum de mai suffoquèrent Léonard d’une présence tellurique salutaire qu’il avait presqu’oublié dans ce vide galactique !

 

Il rentra dans l’oratoire, la robe, les objets métalliques étaient toujours là !

 

Il se sentit détenteur d’un legs* que son grand âge ne pouvait négliger, il tenait là les clés de son destin et la raison même de sa vie ! Capture d’écran 2012-01-30 à 12.59.36Il s’assit à son bureau secret et selon son habitude, obéissant d’ailleurs facilement à cette tradition antique perpétuée jusqu’à lui – puisque depuis longtemps sa main droite était paralysée[v] - il se mit à écrire, à écrire… devant le miroir.

 

Ensuite il se coucha. Il était fiévreux et fit prévenir le roi. Il avait remis la Joconde à sa place près de son lit avec les autres tableaux : Sainte Anne et Saint Jean-Baptiste. Il avait soigneusement refermé le cabinet.

 

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Le roi, dit-on, arriva trop tard…

 

Melzi s’occupa de la succession, mais il avait reçu des consignes strictes depuis longtemps à propos de papiers intimes et d’un mystérieux petit legs qu’il aurait à transmettre en temps et lieux opportuns. Il mit donc sous scellés, dans un coffre, les papiers privés de Léonard et commença à se faire l’intendant de son œuvre.

 

Mais il ignorait la présence de l’oratoire secret qui dormit ainsi pendant des années.

 

Ce n’est qu’en 1758 qu’un jeune homme habitant Amboise[vi], inspiré par la vie du grand peintre et par le patrimoine essentiel de l’occident, fut autorisé à pénétrer au Clos Lucé dans le but de le transformer en musée.

 

Le Clos était resté vide.

 

Après l’avoir visité de fond en comble, mû par une intuition irrésistible, il pressentit l’existence d’un mystère. Ses pas le menèrent irrésistiblement vers la chambre à coucher de Léonard qu’il examina soigneusement avec une grande émotion. Dépouillée de ses meubles et de ses tableaux, les lambris imparfaitement joints de la porte secrète étaient perceptibles… et notre jeune homme découvrit le cabinet secret !

 

Le miroir était intact, les flambeaux semblaient encore chauds, la robe blanche était extraordinairement propre, le bijou métallique était toujours sur le bureau. Notre futur Philosophe Inconnu le contempla longuement et s’en empara.

 

Puis il se pencha sur les papiers restés sur la table.

 

Il fut le seul à lire le dernier mot de Léonard que le miroir lui permit de déchiffrer :

 

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Le reste… Le voici :

 

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[i] Les personnages sont authentiques.

[ii] Voir « Henri d’Ofterdingen » de Novalis.

[iii] Il s’agit de la gravure envoyée par la sonde Pionnier 10 vers d’hypothétiques civilisations extraterrestres. Il y a un couple humain nu, le plan des quasars les plus lointains et en bas le schéma de notre système solaire.

[iv] Le 3è degré Martiniste est celui de Supérieur Inconnu.

[v] Historique.

[vi] Je rappelle que Louis-Claude de Saint-Martin est né à Amboise en 1743. Mais cette vision est entièrement imaginaire. Jamais, à ma connaissance, Saint-Martin ne s’est intéressé à Léonard de Vinci ! Il s’agit simplement ici de montrer qu’il y a une unité et une filiation dans la pensée des grands hommes et des grands génies, surtout quand ils ont fait partie d’ordres initiatiques.

*voir 1771 - 2è conte B

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