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A PROPOS D’UNE ADAPTATION THEATRALE de

 

ZANONI

 

de Bulwer Lytton

 

Ecoutez le thème de Zanoni qui parcourait toute la pièce :

un concerto pour guitare de Vivaldi :

 

https://www.youtube.com/watch?v=CrEMHDgN5dI

 

ZANONI de Bulwer Lytton

Au cours de nombreuses années et d’un certain nombre de représentations, l’adaptation que nous avons réalisée en commun du roman célèbre de Bulwer Lytton concentre l’action à sa trame principale en théâtralisant les passages trop didactiques. Nous nous sommes également efforcés d’oublier le style larmoyant et trop bavard du roman qui rebute souvent le lecteur et de le rendre plus quotidien. Quant à l’époque où se situe le roman, le XVIIIè siècle et la révolution française, nous y avons renoncé et la pièce, telle qu’elle a été représentée était censée se dérouler « dans quelques années »…

ZANONI de Bulwer Lytton

Par contre, une fois la pièce achevée, une fois la vie achevée, en un éclair, la mémoire peut considérer la pièce, le roman, la vie dans son ensemble, dans son intégralité, vus d’en haut, hors du temps et tout s’éclaire alors. Nous pouvons appréhender ce que peut être la conscience de l’absolu qui, hors du temps, ou dans un temps différent considère le déroulement de la « Comédie humaine » engluée dans le temps. Et lorsqu’il s’agit de se remémorer une pièce initiatique, s’il en fut, comme celle-là, c’est recevoir une véritable initiation : d’un seul coup d’œil on comprend alors le pourquoi des choses, les causes et les effets, la relativité du Temps, la relativité des faits. On comprend par exemple dans les scènes finales qu’une action, jugée par nous mauvaise lorsqu’elle s’était déroulée dans les scènes du début, s’avère finalement être positive, ou réciproquement. Bref nous devenons Sages.

 

 

Abordons maintenant le symbolisme des différents personnages :

 

 

ZANONI est à lui seul un double symbole :

- celui de la connaissance humaine,

- et celui de l’humanité tout entière.

Au départ Zanoni a tous les pouvoirs du Maître, du Mage, du Prophète. La ressemblance avec le Comte de Saint-Germain est frappante et voulue parait-il par l’auteur.

 

A première vue l’évolution de Zanoni peut surprendre : cette évolution paraissant être une Involution. Maître et Mage au début, il perd tous ses pouvoirs les uns après les autres pour finir devant le peloton d’exécution après avoir épousé une comédienne ! Donc apparement il s’agit bien là d’une chute. Seulement cette chute n’est qu’apparence, elle n’est telle qu’aux jugements superficiels. En réalité pour Zanoni, en lui, en son for-intérieur, elle est accompagnée d’un influx de compréhension extrême, d’un influx de lumière. Si extérieurement il termine fusillé, la lumière de la compréhension totale brille en lui – car « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » -

 

ZANONI de Bulwer Lytton

 

Dès que Zanoni a perdu ses pouvoirs et qu’il prend la grande décision, dès lors il fait l’expérience de la conscience de l’absolu. « Devant le tombeau je comprends que c’est en passant par les portes de la mort que l’on arrive à la véritable initiation, à la sainteté et à la sagesse. »

 

Mais cette chute de Zanoni est-elle nécessaire ? Pourquoi Zanoni chute-t-il?

- parce que le corps humain est faiblesse et ne peut être dirigé qu’imparfaitement : « il est des passions, des faiblesses et des chaînes qui ne peuvent disparaître complètement tant que l’Esprit est mêlé à la matière. »

- la seconde raison est liée au second symbole que représente Zanoni. Ne considérons plus Zanoni comme un individu mais comme l’humanité tout entière ; et nous retrouvons là tous les mythes et toutes les mythologies réunis ensemble. Le mythe de l’Age d’or, le mythe de l’Atlantide et de sa chute inévitable et nécessaire, le mythe d’Adam chassé du paradis terrestre pour avoir voulu, non pas manger mais goûter au fruit de la Connaissance. De même Zanoni, par amour pour Viola, accepte de descendre à son niveau, de perdre ses pouvoirs et finalement de donner sa vie par amour, et nous débouchons ici sur une pensée Chrétienne voulue semble-t-il par Bulwer Lytton – mais aussi aux écrits de Louis Claude de Saint-Martin -

ZANONI de Bulwer Lytton

Au début il espère hausser sa condition (la condition de Viola) au niveau de la sienne. Lorsqu’il dit à Viola qui contemple son amulette (le symbole de ses ancêtres et sans doute des premiers fondateurs de toute les sociétés initiatiques) : « le temps viendra peut-être, Viola, où cet objet passera de mon cœur sur le tiens, quand tu comprendras mieux, quand les lois de nos existences seront les mêmes. » Il sous entend : « quand je t’aurai, toi, Viola, haussée à ma condition. » Il ne sait pas alors que cet objet, en effet, passera au cou de Viola, mais que ce ne sera pas parce que Viola sera à son niveau, mais parce que lui, Zanoni, sera descendu au niveau du plus simple mortel.

 

 

Zanoni, par amour pour Viola, donne sa vie pour la sauver et il la sauvera en effet, mais grâce au second symbolisme qu’il représente, il sauvera également toute l’humanité.

 

 

ZANONI de Bulwer Lytton

MEJNOUR : Pourquoi, lui, ne chute-t-il pas ?

Parce que tel n’est pas son chemin.

Pour employer une terminologie alchimique on peut dire que Zanoni représente la voie dite « Cardiaque », la voie du cœur, de la compassion pour l’humanité alors que Mejnour représente la voie dite «sèche», la voie de la préservation de la connaissance : « le dernier jour te trouvera encore méditant sur nos tombeaux » comprend Zanoni durant sa grande illumination.

Mejnour « n’a pas de part à la vie de l’humanité » bien qu’il puisse parfois intervenir directement dans les affaires des Hommes (comme l’intervention chez le Prince, symbole du pouvoir temporel).

Mejnour n’est pas soumis à la loi d’évolution. Mejnour est statique. Zanoni est dynamique. Les deux se complètent et s’opposent. Les deux sont nécessaires pour soutenir la Création, tels les deux piliers du Temple de Salomon.

 

*** Voir ci-dessous le dialogue entre Zanoni et Mejnour

 

VIOLA : S’il est attachant du point-de-vue humain et affectif son personnage est cependant plus simple que les autres.

Au début tout en elle est soumis à la confusion et à l’ambiguïté de l’amour naissant. Il y a en elle un appel mystique ET un appel amoureux. Et par la suite elle subit l’étape de la maternité qui, aussi belle soit-elle, devrait être transcendé pour rejoindre Zanoni et qu’elle ne transcende pas. Viola s’arrête au niveau de l’amour humain.

 

L’ENFANT : Issu de l’union des deux polarités Zanoni–Viola il est la manifestation triangulaire de deux points qui existent déjà. C’est le symbole de l’intuition restant sur cette terre. Bulwer Lytton en donne l’explication suivante dans les « clés » à la fin du roman : « c’est l’instinct nouveau-né. Il est dirigé et éduqué par l’idéalisme, promet un résultat surhumain par son intelligence mais son état d’orphelin et la part de son existence qui dépend de la loi dite « du destin » l’oblige à retomber dans les conditions ordinaires. » - Mais il y aurait bien des choses à dire sur cette phrase…

 

- Le personnage de GLINDON est particulièrement attachant. C’est l’initiable. Il échoue mais ses aspirations, au début, sont élevées et sincères. L’existence de « l’un de ses ancêtres qui a cherché les secrets d’Appolonius et de Paracelse » est-il une preuve de déterminisme ?

On peut en effet le penser. Le fait que Glindon échoue dans sa quête ne témoigne pas en sa défaveur. Si on accepte le principe de réincarnation il aura d’autres vies pour réagir et parvenir au but. Sa chute, dans cette vie-ci n’étant alors qu’une péripétie au sein de nombreuses incarnations qu’on peut imaginer finalement victorieuses.

Il est intéressant de remarquer que Glindon traverse différentes étapes :

          - 1 – il rencontre « par hasard » Zanoni à la fin d’un récital de Viola (dans notre adaptation théâtrale). Il ressent une nausée inexplicable. C’est une première épreuve. Zanoni lui parle alors des terreurs subites et apparemment sans cause qui sont, d’après l’auteur, les symptômes traditionnels de l’approche du « gardien du seuil » (que nous verrons plus loin). Glindon se heurte donc à la porte de ce terrible gardien, porte de l’habitude, des conventions sociales, de la peur.

 

         - 2 – L’approche de l’initiateur : Glindon a avec Zanoni différents entretiens, différentes rencontres. Zanoni lui parle alors de l’art, de la peinture, domaines d’activités de Glindon, puis des idées et des idéaux ; il sème en lui ces graines d’éternité. Enfin il lui parle de l’existence d’une fraternité ancestrale et souveraine.

 

        - 3 – ce sont les épreuves : Zanoni, - et la tradition orientale le prouve bien (l’épreuve, l’approche, la preuve, puis le disciple livré à lui-même) - comme tout Maître véritable, se cache et ne fait rien pour se laisser découvrir, au contraire ! D’ailleurs leur rivalité à propos de Viola n’est pas faite pour arranger les choses. Il va jusqu’à être dur avec Glindon, il l’humilie même : « vous êtes indigne de cette science car votre nature entière n’est que peur et de la pire espèce encore !... »

          - 4 – la démonstration magistrale vient enfin, là où Glindon l’attendait le moins, dans le cœur des fumées du Vésuve, Zanoni lui fait alors une magistrale démonstration de ses pouvoirs : une projection psychique en bonne et dure forme ! - ambiance de feu -

 

ZANONI de Bulwer Lytton

 

Glindon ayant refusé la voie d’amour avec Viola passe alors entre les mains de Mejnour, la voie « sèche », la voie du renoncement à l’amour ; et c’est la 1è rencontre sur la plage, sous les étoiles, il reçoit des précisions, est interrogé, interroge lui-même, mais c’est la nuit, la grande lumière ne brille pas encore Il faudra qu’il retrouve Mejnour. – ambiance maritime -

 

Retrouvez l'ambiance musicale de cette scène :

https://www.youtube.com/watch?v=Zq9U8oL7D04

Elle apparait à 4 min et 18 secondes après le début mais vous pouvez écouter tout le passage. C'est le prélude du 3è acte du Tristan de Wagner.

 

 

 

ZANONI de Bulwer Lytton

 

Toujours ferme dans sa décision viennent alors les critiques des gens bien pensants, des gens en place, même son meilleur ami « Mervale » symbolisant l’esprit conservateur, se déchaîne : « Marie-toi ! Gagne de l’argent ! Ces perspectives valent bien les promesses de Mejnour ! »

Il est alors SEUL. Il s’engage sur le sentier solitaire qui mène au « château de l’aventure ». Il traverse les zones dangereuses représentées par « les forces noires » (dans l’adaptation théâtrale) « là où la police elle-même n’ose pénétrer. » Il est alors sauvé et pris en charge par un personnage bizarre « Maître Paolo » qui établit le relais entre le monde profane et les Hauts Plateaux. Il lui donne un signe distinctif, un mot de pouvoir et sa protection.

Écoutez la musique qui accompagnait cette montée du néophyte accompagné de Maître Paolo vers les Hauts Plateaux :

 

https://www.youtube.com/watch?v=6Af6Ugg7wrg

On la trouve aussi chez Cocteau dans son "testament d'Orphée" quand Cocteau retrouve le monde d'aujourd'hui.

C'est le concerto grosso en la mineur de Haëndel.

 

ZANONI de Bulwer Lytton

Ensuite c’est l’enseignement magistral, les démonstrations, la préparation avec Mejnour, dans le Jardin de l’Illumination.

 

 

 

Malheureusement pour Glindon, la chute, la chute par lassitude, par l’orgueil, par curiosité et impatience, par un ressac de l’intellect, par la peur de quitter les anciennes habitudes, par un rappel du corps physique et de ses besoins, la chute survient.

 

FILLIDE : la chair, l’éternel féminin qui fait chuter, elle en sera l’instrument. Et c’est la catastrophe : vouloir ouvrir trop tôt la porte de l’inconnu gardée par le terrible Gardien du seuil.

 

LE GARDIEN DU SEUIL : caractéristique de la symbolique rosicrucienne il représente la partie négative de l’individu que Glindon devrait, sans crainte et sans regret, abandonner aux couches obscures du monde lunaire de l’illusion afin d’atteindre le grand luminaire qu’est le soleil (pour employer une terminologie kabbalistique)…

C’est la raison pour laquelle, dans l’adaptation théâtrale, la voix du Gardien a été enregistrée par l’acteur lui-même : il y a le Gardien de Zanoni, il y a le Gardien de Glindon et les voix ne sont pas les mêmes.

Par contre ADON-AÏ ne représente pas notre partie positive. Adon Aï dans le monde de la kabbale sert de médiateur entre les grands initiés et le monde des anges (dans le sens où l’entend et le décrit le mystique Suédois du XVIIIè siècle Emmanuel Swendenborg.)

 

« Adon-Aï ! Parais, parais, parais !... »

 

https://www.youtube.com/watch?v=bvmodaPDLoI

 

ZANONI de Bulwer Lytton

Enfin Glindon retourne au monde tel un fou, harcelé par son propre fantôme qu’il aura lui-même éveillé et qu’il n’aura pu vaincre*. Il faudra une dernière rencontre avec Zanoni pour lui faire « retrouver la salutaire atmosphère de la vie ordinaire de tous les jours… Retourne au monde voyageur égaré! »

* « Les esprits que tu as invoqués ne t’abandonnent jamais » - Goethe -

 

Abordons maintenant le côté négatif de la pièce :

 

          - 1 -- le tyran GHIMEL et son adjoint GEBOR

 

Ghimel est la lettre hébraïque correspondant à la zephyra kabbalistique « de rigueur » : Geburah, et Gebor étant un autre terme se rapportant à cette même zephyre.

 

http://agalmar.over-blog.com/article-moi-et-la-kabbale-plus-d-autres-petites-choses-95381273.html

 

 

Ils représentent le totalitarisme sous toutes ses formes, la violence, la cruauté et la pourriture.

Ils remplacent dans notre adaptation les personnages de Fouquier-Tinville et Robespierre.

ZANONI de Bulwer Lytton

 

          2 – NICOT est nécessaire à l’action comme le négatif est nécessaire en ce monde à l’instar de la lumière qui ne peut jaillir d’une ampoule que lorsque les deux polarités électriques sont réunies. Nicot est dans sa vérité à lui, dans son bien à lui, qui consiste à se servir des autres pour accomplir se désirs personnels. C’est un état de conscience hélas trop fréquent !

Sans Nicot pas de trahison, sans Ghimel et Gebor pas de danger donc pas de prise de conscience de la part de Zanoni et pas d’énergiques décisions : celle du sacrifice… Sans Nicot pas de rencontre finale entre Zanoni et Glindon, donc pas de soulagement pour Glindon. Voiilà comment le mal sur cette terre peut être envisage comme appartenant au bien, dans une pensée non-manichéenne.

- Les grands sages de tous les temps ont toujours vu, dans toutes manifestations, quelles qu’elles soient, un aspect du divin. -

Cette prise de conscience cependant vien d’une grande décision de Zanoni utilisant son libre-arbitre. Nicot et la tyranie n’ont été que les instruments amenant les conditions nécessaires pour que Zanoni ait la possibilité du choix qui lui était présenté. Ce choix, bien sur se situant à un niveau très élevé.

 

Souhaitons, à notre époque, que l’Homme fasse un bon choix entre ses impulsions en étant suffisamment attentifs à la voix de sa conscience et du cœur et opte pour l’humanité et la vie, et non pour l’apocalypse.

 

Conclusion :

 

 

C’est jusqu’à ce niveau de réflexion qu’à notre avis peut s’élargir la pensée de Bulwer Lytton par les deux chemins qu’il nous indique à-travers le symbolisme de Zanoni et de Mejnour, c’est-à-dire l’Amour lié à la connaissance.

 

 

 

 

ZANONI de Bulwer Lytton
ZANONI de Bulwer Lytton

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***

Au sommet d'une montagne dans l'adaptation théâtrale, Zanoni et Mejnour affirment chacun sa position. Zanoni est en rouge, Mejnour en blanc. Tous les deux portent au cou le sceau de l'Ordre :

 

 

"ZANONI : Contemple ton ouvrage Mejnour ! Arrière nos satisfactions philosophiques! Arrière nos siècles d'existence et de sciences! Pour la sauver du danger je l'ai quittée et le danger la menace !

 

MEJNOUR : Ne blâme pas ta science mais tes passions! Renonce à ta folle espérance de vouloir hausser l'amour d'une femme! Vois ce qu'il est : désir instinctif de la maternité et de la nature! Pour celui qui veut unir le sublime au terrestre, quelle dérision!

 

ZANONI : Tu perces nos secrets! tu pénètres l'espace, tu traverses des mondes Mejnour! Quelle terrible science se cache dans l'ignorance d'un cœur qui aime!

 

MEJNOUR : Le cœur, c'est vrai! Pendant cinq mille ans j'ai fouillé les mystères de la création et je n'ai pas encore découvert les merveilles du cœur humain!

 

ZANONI : Et pourtant nos rites solennels ne nous trompent pas!  Les ombres prophétiques noires de terreur et rouges de sang, m'ont prédit que même devant le bourreau j'aurai le pouvoir de les sauver tous deux!

 

MEJNOUR : Mais au prix de quel sacrifice méconnu?...
 

ZANONI : Je pars, seul, je n'ai pas besoin de toi. Je ne veux pour tout guide que les instincts de la tendresse humaine. Il n'est caverne si profonde, ni désert si vaste, qui puissent le cacher. Oui, ma science me fait défaut, oui les astres sont inexorables, oui, l'espace n'est plus pour moi que de l'azur vide. Il ne me reste que l'amour, la jeunesse et l'espérance; mais quand donc ceux-ci ont-ils été impuissants à triompher?"

 

 

 

TEXTE D'ADIEU DE ZANONI DEVANT LA MORT :

 

(ZANONI (les mains tournées vers la salle) :

 

"Jamais plus, héritiers de mon amour et de ma douleur vous ne me verrez dans vos visions; jamais plus la lumière de vos yeux ne s'alimentera d'un rayon de la révélation céleste; à vous l'anxiété et la souffrance. Comme tous ceux de votre race il vous faudra souffrir et lutter, mais que vos épreuves soient adoucies par l'Amour et par la Foi! En vous contemplant ma nature veut transmettre à la vôtre son dernier et plus vif désir : puisse mon amour passer en vous. Je vous attends tous au-delà du tombeau."

 

 

N'y a-t-il pas ici comme un présage du départ de Lohengrin?

Comme une notion de chute Martinézienne?...

 

"Quelque chose de divin s'est-il séparé de Dieu

Pour retourner ensuite vers la demeure divine?"
(Faust de Lenau)
 
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Published by agalmar

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